En marche vers la Pax Universalis

Chers RPistes et amis du RPE,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous fêterons le Général de Gaulle ce 18 juin 2024 à Fumay, là où il a commencé sa prestigieuse carrière. Après des années de préparation du terrain nous commencerons notre marche vers la Pax Universalis.
A cette occasion le Président présentera un cours- conférence d'une grande actualité: la gouvernance mondiale pour gérer les conflits mondiaux à partir de l'expérience du Général de Gaulle. Cette leçon se déroulera dans le Saint des Saints de l'antenne française du Rassemblement pour l'Europe: la maison RIDP, Requiescat in dei Pace devenue Rassemblement international pour la divine Paix. Cette maison hautement symbolique d'une France d'avant 1789 a fait face au pouvoir temporel et divin. Un Christ ornait un perron, symbole de Liberté, devant sa porte d'après les recherches de Monsieur Michel Henrot archiviste de la ville de Fumay. (les fondations sont peut être toujours présentes).

Nous devrions ensuite nous rendre à Brûly de Pesche à la demande d'un de nos éminents membres avant de nous rendre à la commémoration publique avec Monsieur le Maire et les fumaciens

Suite à l'invitation de Pontavert une déléguation se rendra le lendemain là où le Général de Gaulle a passé pratiquement toute sa première guerre Mondiale et à la ferme de la Pêcherie, poste de commandement des Français et où le père du Président est né.

Tout ceux et celles qui aiment et veulent la Paix sont les bienvenus à la commémoration publique

 

                                           En marche citoyens

                                           Rassemblons nos compagnons

                                           Marchons, marchons

                                           Vers notre but divin

                                           La Paix pour faire le bien

 

UN CERTAIN 18 JUIN 2024, A FUMAY, EN MARCHE VERS LA PAX UNIVERSALIS

Les hasards de l’Histoire

Inauguration le 18 juin 2020 de l’antenne française du Rassemblement pour l’Europe au 1 rue du Général de Gaulle à Fumay . Intervention du Président à la mairie de Fumay «De Gaulle c’est Fumay, la France, l’Europe et le Monde».               

Petit rappel :

- RPE créé le 23 juin 2001 suite à une inspiration gaulliste ;

- Quelques idées bien reçues : défilé, colloque, manifeste ;

- De grands soutiens très rapidement : Charles Ferdinand Nothomb, le Roi Albert, Jacques Chirac,

Nicolas Sarkozy, Willy Hellin ,… ;

- Quelques grandes réalisations :

- invitation de M. Herman Van Rompuy, premier président de l’Europe, organisation de la première conférence d'un président de l'Europe avec le MEB ;

- intervention pour le premier ministre Di Rupo ;

- déblocage de la grande crise 2010-2011, la plus longue crise politique de l’histoire

contemporaine européenne ( wikipédia) avec Herman Van Rompuy, Didier Reynders et Bart de

Wever (documents remis au responsable des archives du royaume en présence du chef de cabinet

du Roi Monsieur Vincent Houssiau au Palais Belle Vue) ;

- choix de Alexander de Croo au lieu de Koen Geens.

 

Hier, au commencement : de Gaulle démarre sa carrière à FUMAY

- M.de Gaulle a commencé sa carrière à Fumay en prenant un autre chemin que M. Pétain ( Arras août 1914, Hirson, Maubert Fontaine, Bourg-Fidèle, Rocroi, Fumay, Haybes, Dinant) . La Grande Marche vers la Pax Universalis démarre à Fumay. De plus, le 23 avril 1963, lors de sa visite officielle en temps que président de la République française il déclare que Fumay est placée sur un axe qui la désigne pour un grand développement. Le maire de Fumay, Monsieur Petit, lui demande la reconstruction du vieux pont de bois de 40-45. La reconstruction aura lieu rapidement après sa visite;

- M. de Gaulle à Pontavert, à Verdun et prisonnier en Allemagne;

- M. de Gaulle dans les Ardennes à Septfontaine ( casino de l’empereur Guillaume II, livres) ;

- l’appel du 18 juin et la deuxième guerre mondiale en prenant le bon chemin dans le bon camp;

 

Hier, en mai 1958, de Gaulle démarre avec l’EUROPE

Après avoir été un homme de guerre le général évolue et se transforme en homme de Paix :

«  Nous sommes obligés de prendre le monde comme il est, et d’agir, et de vivre, dans ce monde-là. Alors, qu’est-ce que ça signifie ? Ça signifie que la France n’a à s’interdire à elle-même aucune possibilité. La France est pour la paix, il lui faut la paix. La France pour renaître vraiment, pour se refaire et pour s’étendre, au sens le plus noble du terme, il lui faut la paix. Par conséquent, la France cherche la paix, cultive la paix, aide la paix, partout. Comment ? En étant en rapport avec tout le monde »

Ainsi le général de Gaulle va rencontrer les grands de ce monde qu’il veut pacifier. Le Premier Ministre britannique Harold MacMillan arrive à Paris le 29 juin 1958 :

« Dès 1955, Khrouchtchev avait pu venir à Londres en voyage d’exploration. En février 1959, MacMillan lui avait fait une visite qui montrait sa bonne volonté... Parmi les interlocuteurs qui, maintenant, envisagent avec moi la perspective d’une Troisième Guerre mondiale , aucun n’en ressent plus d’horreur que le Premier ministre anglais, convaincu que son pays, tout insulaire qu’il soit, risquerait fort d’y sombrer corps et biens »

Il reçoit les 14 et 15 septembre le Chancelier Adenauer à Colombay-les-Deux-Eglises : « Me voici en tête à tête avec Konrad Adenauer. Tout de suite, il me pose la question de confiance. « Je viens à vous », me dit-il « parce que je vous considère comme quelqu’un qui est en mesure de changer le cours des événements … Je réponds au Chancelier que si nous sommes tous deux ensemble dans ma maison c’est parce que je crois le moment venu pour mon pays de faire, vis-à-vis du sien, l’essai d’une politique nouvelle… J’estime qu’il faut tenter de renverser le cours de l’Histoire .»

Le 27 novembre 1958, le Gouvernement soviétique remet aux ambassadeurs des États-Unis, de Grande-Bretagne et de la République fédérale d’Allemagne une note concernant le statut de Berlin : l’URSS estime que le système quadriparti n’a plus de raison d’être. En clair, Moscou menace de prendre Berlin et de couper l’Allemagne en deux.

Le 15 décembre 1958 il rencontre le Secrétaire d’État américain Foster Dulles. « Avec conviction, cet apôtre du « containment » et du « derrent » occidental m’expose les intentions qui guident, sous son impulsion, la politique de son grand pays. Pour Dulles tout se ramène à endiguer et, s’il le faut, à briser l’impérialisme soviétique, tel qu’il résulte de l’ambition mondiale du communisme »

Il va rencontrer à 3 reprises le président des États-Unis Eisenhower qui explique au Général que : «  du côté de Moscou et après la suggestion de Londres, on lance maints ballons d’essai quant à la réunion d’une «  Conférence au sommet » entre la Russie, l’Amérique, la Grande- Bretagne et la France »

Dans ce climat de guerre froide, de peur et de volonté de dialogue il y a une grande opportunité. Le général de Gaulle va la saisir :

«A la suite de cette tournée *, l’idée d’une Conférence au sommet des quatre Grands se présente à tous les esprits. Sans être convaincu que les choses soient encore assez mûres, je ne puis me refuser de répondre au désir universel. Je m’en explique, le 10 novembre*, devant la presse du monde entier. «Il semble» dis-je, «qu’après des années de tension internationale, se dessinent du côté soviétique quelques indices de détente… J’observe alors «que de cet ensemble est sortie l’idée d’une conférence des chefs des États ayant des responsabilités mondiales; que, sur le principe d’une telle réunion, il n’y a d’aucun côté aucune opposition; que la France y est favorable» *La visite de Khrouchtchev aux USA en novembre 1959 * 1959

En bon gestionnaire il va préparer cette Conférence au sommet en invitant séparément les protagonistes

« Le 19 décembre, je réunis à Paris autour de moi Eisenhower, MacMillan et Adenauer… Mais quel programme va-t-on proposer au Kremlin ? Quand j’indique que deux sujets s’imposent : l’Allemagne et le désarmement, et qu’un troisième : l’aide à fournir aux pays développés, pourrait permettre d’amorcer avec les Russes un commencement de coopération, on ne me contredit pas. Mais les entretiens font voir que, sur chacun de ces problèmes , la position de Washington et de Londres n’est pas solidement fixée… En fin de compte, on se sépare en pleine cordialité, mais sans que soit levée l’incertitude sur ce qu’on devrait dire d’une seule voix au Premier soviétique, ni même sur un ordre du jour à proposer pour la Conférence. Il est simplement entendu, à la demande d’Eisenhower, que si Khrouchtchev en est d’accord celle-ci aura lieu à Paris. »

« Le 23 mars 1960, à Orly, les micros diffusent les paroles que j’adresse au Chef du gouvernement soviétique, le premier qui soit reçu en France : « Vous voilà donc , Monsieur le Président ! » Je souligne qu’en sa personne nous accueillons le dirigeant d’un grand pays dont le peuple fut, de tout temps, l’ami du peuple français, qui a été notre allié dans les deux guerres mondiales, qui a, par sa valeur et ses sacrifices, assuré la victoire finale et qui est, aujourd’hui, indispensable à la paix. Il repart le 3 avril, cordial et guilleret, me laissant, je dois le dire, impressionné par la force et le ressort de sa personnalité, disposé a croire, qu’en dépit de tout, la paix mondiale a des chances, l’Europe de l’avenir, et pensant que quelque chose d’important s’est produit , en profondeur, dans les relations séculaires de la Russie et de la France.

Malheureusement tout ce travail devait échouer suite à une action malencontreuse des services secrets des États-Unis

« En rentrant,* je vois l’attention universelle concentrée sur Paris où doit se réunir la Conférence au sommet. J’avais, à Londres prévenu MacMillan, à Washington Eisenhower, de Cayenne, écrit à Khrouchtchev, que je fixais au 16 mai la date de la première séance. Mais, le jour même où ma lettre volait vers Moscou, le rideau se levait sur la mauvaise comédie qui ferait tout avorter. Le 1er mai, un avion photographe américain était abattu et son pilote fait prisonnier au-dessus du polygone des rampes de lancement russes dans la région de la mer d’Aral. C’était là, sans aucun doute, de la part des services secrets des États-Unis, une violation absurde, tant elle était intempestive, du ciel de l’Union Soviétique. D’ailleurs, le Département d’État déclarait – peut-être voulait-il le croire ?- qu’il ne pouvait s’agir que d’une erreur de navigation aérienne. Puis, la Maison-Blanche faisait connaître, avec quelque humilité, que les dispositions étaient prises pour que de tels vols ne se renouvellent pas. Mais on devait bientôt constater que le Kremlin était résolu à donner à l’incident des dimensions dramatiques et que, du coup, le travail de la Conférence allait être compromis. Dès le 5 mai, le Premier soviétique, en répondant à ma lettre de convocation, développait les pires récriminations à l’encontre des Américains. Dans des propos tenus en public et dans une note adressées à Washington il les accusait d’agression, d’espionnage criminel et de mauvaise foi. »…. *de son voyage aux USA du 22au 29 avril

« Ce qui suit n’est que formalités, le 17 mai, de bonne heure, conférence de presse improvisée que le Président du Conseil soviétique tient devant la porte de son ambassade sur le trottoir de la rue de Grenelle et qui publie ses exigences en attendant que, le jour suivant, il les exposent en détail à cinq centaines de journalistes. Réunion des trois Occidentaux à l’Élysée, où Eisenhower se montre blessé par les invectives maintenant publiques de Khrouchtchev et sans illusion sur le sort de la Conférence. Convocation de principe que j’adresse aux quatre délégations les invitant à se réunir dans l’après- midi «  pour vérifier s’il est possible que la Conférence commence ses travaux ». Refus de Khrouchtchev, qui fait savoir, puis écrit, qu’il ne peut venir tant que les obstacles n’auront pas été levés par le Président des États-Unis. Couplet de la désolation prononcé par MacMillan qui, dit-il, «  voit s’effondrer l’action pacifique menée depuis deux ans… et son pays jeté dans la pire épreuve qu’il ait connue depuis la guerre ».Publication d’un communiqué franco-anglo-américain constatant que la conférence se sépare sans avoir pu commencer. …Enfin concerts des éloges et des remerciements ...Khrouchtchev télégraphie : « Je vous remercie sincèrement de l’accueil chaleureux et hospitalier que vous m’avez accordé… Permettez-moi d’exprimer l’espoir que les contacts personnels établis entre nous en mars-avril et nos conversations de ces derniers jours serviront la compréhension entre l’Union Soviétique et la France, le développement fructueux de leurs relations et la consolidation de la paix du monde »

 

Aujourd’hui : Une crise similaire à la crise de Berlin avec une angoisse nucléaire à régler par  la gouvernance mondiale.

La Conférence au sommet du Général de Gaulle en mai 1960 a été la première conférence mondiale pour le désarmement nucléaire

Rôle central de la France aujourd’hui avec de nouveau protagoniste dont la Chine, l’Inde, la Turquie, le Brésil, l’Arabie Saoudite, l’Iran, la Corée du Nord, l’Europe et ses pays membres,…

La Conférence au sommet du Général de Gaulle en mai 1960 a été un échec mais ses successeurs avec le G 5 de Valéry Giscard d’Estaingt, le G20 de Nicolas Sarkozy et Gordon Brown pourraient réussir

L’idéal serait un G20+ en mondovision

L’échec peut en partie s’expliquer par la trop forte personnalité du Général de Gaulle qui venait de quitter l’Otan et rêvait d’une Pax Francia.

Lettre à M. le Président Macron pour le féliciter pour son initiative d’inviter M. Poutine au G20 de novembre au Brésil et pour l’inviter à poursuivre avec le défilé européen.

Le Rassemblement pour l’Europe dédie cette analyse au Président XI JIMPING qui a déclaré à Davos que l’armement nucléaire doit être mis à la poubelle.

NB : toutes les citations sont extraites de l’ouvrage Charles De Gaulle Mémoires d’espoir chez Plon